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Le pilotage d’un karting

Le karting est un sport pouvant être pratiqué à deux échelles. Loisir ou compétition.
Le pilotage d’un karting de compétition est très exigeant et demande une excellente forme physique et psychique. Le site n’a pas la prétention de pouvoir faire de vous un futur champion du monde mais il vous enseignera simplement les bases de ce sport complexe et passionnant. Même en loisir, il est toujours utile de posséder les connaissances en pilotage et en mécanique. Ainsi, en suivant nos conseils, vous verrez vos chronos s’abaisser progressivement, tout en fluidifiant votre style de pilotage.

La position

La position dans le baquet est primordiale. Il faut être bien calé dans son kart, les jambes pas trop tendues, les mains bien positionnées sur le volant, les pédaliers bien réglés, une grande concentration et une bonne maîtrise de soi est essentielle.

La mise en route

Avant le départ, toujours jeter un coup d’œil sur le kart. Vérifier le freinage et le boulonnage des fixations. Faites chauffer le moteur dans les stands, une fois la vérification générale exécutée, on peut prendre la piste sans oublier que les pneus sont froids… ça m’a coûté un arbre à mes débuts 😉
Maîtriser l’accélération par petits coups de pédale, vérifier son freinage, chauffer les pneus doucement. Toujours utiliser le côté propre de la piste pour ne pas salir ses pneus.

En conclusion

Ne chercher pas à taper dans les vibreurs, les gains de temps sont si minimes par rapport aux dommages mécaniques. Soyez concentré, regardez la piste droit devant vous et toujours le plus loin possible. Si vous êtes distrait d’un dixième de seconde, votre KART va suivre votre regard, et vous allez sortir.

Une courbe prise trop à l’extérieur, est plus longue, donc vous allez perdre du temps.
Une courbe prise trop à l’intérieur, est effectivement plus courte, mais va ralentir votre KART, et vous allez perdre du temps et avoir du mal à le relancer.

Vous trouverez chez racingkart le nécessaire pour apprendre les techniques de base et ainsi progresser à votre rythme.

Pour conclure, le plus important est évidement de prendre plaisir et de s’amuser un maximum.

Comment prendre ses trajectoires pour faire de bon chrono. Il ne suffit pas de mettre du gaz et bien freiner. Une des clefs est l’exploitation de toute la surface de la piste pour pouvoir prendre d’excellente trajectoires et ainsi passer les courbes plus rapidement. Un autre élément très important est une bonne orientation du champ de vision. Le pilote doit toujours regarder loin devant et anticiper les événements qui vont surgir. C’est pourquoi, lorsqu’il se trouve en phase de freinage, il doit déjà fixer la corde. Puis lors du braquage, il doit fixer le point de sortie.

Les différents virages

 

La courbe :

La courbe est un virage à grand rayon, qui se prend à grande vitesse. Plus la vitesse est grande, plus il faudra braquer tôt et anticiper le virage, c’est à dire anticiper la dérive provoquée par la vitesse et la force centrifuge qui y est liée.

Le virage :

Le virage est à faible rayon Il demande un placement du châssis précis et une vitesse inférieure à la courbe. Il faudra donc sacrifier un peu plus la vitesse d’entrée afin de bien ressortir de celui-ci.

L’épingle :

C’est un virage à très faible rayon (180 degré environ) qui demande un placement encore plus précis et une vitesse encore plus réduite.

En karting, comme dans la totalité des sports mécaniques, les trajectoires sont la clé pour être rapide. En effet, un bon positionnement dès l’entrée du virage permet une meilleure vitesse de sortie, notamment lorsque le virage en question précède une ligne droite. Il ne faut cependant pas croire que la trajectoire la meilleure est la plus courte.

Pour les virages simples (un seul virage), il faut appliquer la règle « extérieur, intérieur, extérieur ». En d’autres termes, il faut aborder le virage à l’extérieur de la piste, « plonger à l’intérieur » du virage (appelé la corde), puis élargir sa trajectoire pour ressortir à l’extérieur du virage. Les virages plus complexes, comme les enchaînements ou les épingles seront abordés dans un article séparé.

Voici deux exemples de virages, en rouge vous pouvez voir la trajectoire parfaite. Le tracé rouge nous indique la trajectoire idéale du centre du karting.

Le survirage intervient lorsque l’arrière du kart perd son adhérence. Cela peut résulter de beaucoup de facteurs, comme une accélération précoce en sortie de virage, un freinage tardif, ou encore une usure des pneus arrières. Quelle qu’en soit la raison, il faut réagir rapidement, sans quoi le tête-à-queue est inévitable.

La solution est le contre-braquage. C’est quoi un contre braquage ? ça  consiste à braquer les roues du kart dans le sens inverse du virage, afin de rétablir l’équilibre. Ainsi, si par exemple lorsque vous négociez un virage à droite vous sentez le train arrière qui se dérobe, braquez immédiatement et fermement à gauche, jusqu’à ce que le karting revienne dans l’axe de la piste.

Attention, durant un contre-braquage il est très important de ne pas freiner, car cela intensifierait le survirage. Les meilleurs pourront même accélérer, tandis que les pilotes les moins expérimentés pourront se contenter de lâcher les deux pédales et de laisser couler

Sous virage

Le sous virage est tout simplement l’inverse du survirage abordé auparavant. En effet, il intervient lorsque le train avant perd son adhérence. Pourquoi ? A cause de la survitesse, et la conséquence est la pure et simple inutilité du braquage ! En effet, en karting, lorsque vous entrez en sous virage, vous avez beau tourner le volant dans tous les sens, le kart ne braqueras pas ou très peu. On dit que l’on tire tout droit.

Trop de sous-virage est impossible à maîtriser, évidemment puisque la direction ne répond pas. Mais un soupçon permet de braquer correctement, de garder son kart dans l’axe plus facilement et de ré accélérer plus facilement en sortie. De plus, il permet de freiner avec plus d’aisance car la limite du tête-à-queue est repoussée. Alain Prost avait tendance à préférer ce genre de réglage pour sa F1, légèrement sous-vireuse.

Le seul remède au sous virage est le freinage. En effet, en réduisant la vitesse, la charge du kart est transférée sur l’avant et les pneus retrouvent le grip perdu. Il est de nouveau possible de braquer. Attention cependant à ne pas freiner et braquer en même temps, car cela pourrait entraîner un survirage (que vous savez désormais maîtriser).

Freiner son kart est le plus difficile. Il est simple d’écraser la pédale d’accélération contrairement à maîtriser le freinage. Le freinage, conditionne l’entrée dans le virage, qui conditionne elle-même l’accélération. Un freinage excessif entraînera probablement un tête à queue. Les roues se mettrons alors à déraper, et perdront ainsi leur adhérence. Vous serez alors victime de survirage. En revanche, un freinage insuffisant provoquera une survitesse à l’entée du virage, et vous ne pourrez pas braquer. Vous serez en situation de sous virage.

Il est important de savoir que les freins ne réagissent pas du tout comme ceux d’une voiture. En effet, si vous voulez freiner fort, il faudra vraiment pousser la pédale jusqu’en butée, avant de la relâcher progressivement.
Afin d’optimiser l’équilibre du kart, et par conséquent d’améliorer la tenue de route, il est nécessaire de freiner avant de braquer. Ainsi, lorsque vous arrivez en virage, il faut respecter cet ordre :

  • Lâcher l’accélérateur
  • Freiner fort
  • Relâcher la pédale de frein
  • Braquer
  • Accélérer progressivement et le plus tôt possible (les meilleurs pilotes conservent une légère accélération durant tout le virage).

En suivant cette méthode, vous éviterez les sorties de pistes et les collisions avec les bordures de la piste. Il faut savoir qu’en karting :

– On accélère ou on freine, mais pas les deux à la fois.

– On ne freine que lorsque le volant est droit.

– Il est fortement conseillé (sauf aux débutants) de toujours utiliser une pédale, de ne jamais laisser le kart en « roue libre », cela permet de grappiller quelques dixièmes de secondes supplémentaires.

En appuis

Le freinage en appuis est une technique de freinage assez difficile, mais elle permet en revanche un gain de temps intéressant.

Quand et pourquoi l’utiliser ?
Dans les virage, de préférence pas dans les plus rapides, l’utilisation de cette technique de pilotage permet de mieux placer le karting dans un virage. Cette technique repose sur la savant mélange entre freinage, dérive, et braquage.

Comment l’utiliser ?
Braquage dans le sens du virage, afin de réaliser un appel.
Freinage important, provoquant ainsi la dérive du kart.
Contrôle de la dérive, couplée à un bon dosage du freinage afin de rester à la limite du blocage.
Lorsque le kart est suffisamment ralentit, stopper le contre braquage, et braquer afin de plonger à la corde du virage.

Astuce : pendant un freinage en appuis, il est conseillé de s’appuyer fortement sur le côté extérieur du siège ; cela évitera que le kart ne “sursaute” ou ne “bombe”, ce qui est douloureux pour le pilote et pour la mécanique.

Comment dépasser

Bien sûr, si le kart qui vous précède est moins rapide, il n’est pas utile de savoir comment dépasser ce kart. En général vous pouvez le doubler en n’importe quel point du circuit, tout en prenant soin de vérifier qu’il vous a bien aperçu.

Pour dépasser un pilote qui tourne dans la même seconde au tour que vous, cela va être plus compliqué, il va falloir exploiter, soit une petite erreur de sa part, due au fait que vous arrivez à sa hauteur, soit profiter en bout de ligne droite de déboîter et de lui voler la corde, mais attention au virage suivant, d’avoir pu relancer correctement votre machine.

Toutes les portions d’une piste ne se prêtent pas à un freinage retardé, seules les épingles et les virages très serrés vous permettent de déboîter et de vous infiltrer à l’intérieur, mais attention votre adversaire doit s’apercevoir de votre manœuvre. S’il il ne vous a pas aperçu, il va prendre sa trajectoire, et vous avez de grandes chances de vous heurter et de sortir l’un et l’autre.

En général, les dépassements mal effectués sont la cause de la majorité des sorties de piste.

Il faut donc un bon sens de l’anticipation, une bonne gestion de sa trajectoire, une bonne maîtrise de son freinage et une bonne dose de témérité, être toujours à l’affût de la moindre ouverture.

Un dépassement proprement réussi est une satisfaction sans égale, apprécié des spectateurs et de vos sponsors.

Mais encore

Il ne faut pas s’enfermer dans la routine, partez du principe, que vous devez toujours améliorer votre chrono, soit dans la recherche d’une trajectoire meilleure, d’un freinage plus tardif, d’une ré-accélération plus franche, d’un peu plus d’audace et aussi d’améliorer le comportement de votre KART, pression des pneus, réglage de votre châssis, de votre moteur.

Prenez un peu de temps, consultez les chronos des meilleurs et allez au bord de la piste pour les observez,  pour repérer leurs trajectoires leurs freinages et leurs dépassement.

Ne vous laissez pas impressionner ou déconcentrer, lorsqu’un de vos adversaires essaie de vous dépasser, ou si le pilote que vous venez de rattraper vous ferme la corde plusieurs fois de suite, montrez votre conviction !